Cours de psycho, seul ... enfin presque [ Jay ]

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Comme à son habitude Cléa s'était mise dans le fond de la classe, seul. Depuis son arrivé à Blue Bay elle ne s'était pas fait d'amis et d'ailleurs elle n'en voulait pas... Cléa est une solitaire et ça ne la jamais déranger, et puis il faut dire que quand elle se retrouve dans une pièce remplie d'humain elle a extrêmement de mal à garder son calme. Le pire pour elle, ce sont ses yeux, lorsqu'elle a faim, ou simplement quand elle entend le bruit d'un cœur s'affolant dans une poitrine, sont regard azur prend des reflet rougeâtre, d'habitude elle dit qu'elle porte des lentilles mais lorsque ça lui arrive au beau milieu d'un cours elle opte pour la discrétion. Pourrait elle garder des amis en rêvant de sentir la douce peau de leurs cou sous ses dents, et la chaleur de leur sang sur sa langue. Un simple de ses regard a le pouvoir de vous mettre mal à l'aise, c'est bien la seul partie de son corps qu'elle ne domine pas... Les yeux d'une personnes sont le reflet de son âme, mais quand on a une âme aussi froide et sombre que la sienne on préfère la garder pour soi. Mais surtout elle ne peut pas refouler la haine qui l'anime, malgré toutes ces années l'espèce humaine, à laquelle elle appartenait il y a bien longtemps, la répugne toujours autant.

Aujourd'hui, comme bien d'autre, Cléa ce retrouvait devant sa feuille de test désespérément blanche.
Ses professeurs ce sont habitué à son mode de fonctionnement, elle attend que tout le monde parte pour remplir sa feuille, mais ce n'est pas parce qu'elle est misérable à l'école au contraire, mais l'odeur qui émane de tous ses corps remplis d'une substance indispensable à sa vie, et le bruit que font chaque cœurs frappant de leurs poitrines, l'empêchent de se concentrer convenablement. Elle attend, lorsque le professeur s'approche elle fait mine d'écrire mais rien ne lui vient.

Elle entendit, les yeux fermé, la porte se fermé il ne restait plus que le professeur.
Elle attrapa son bic, ses mains tremblaient légèrement.

- Et voilà... A non Mademoiselle Winch il faudrait que vous alliez plus vite ça va vous créer des problèmes plus tard. Bon je vais me chercher une tasse de café ne partez pas avec vos feuilles.

Cléa ne le regarda même pas et profita de se calme pour remplir la première question.
Tout d'un coup elle s'arrêta net, respirant lentement. Une odeur lui parvint mais impossible de mettre un mot dessus, ce n'était pas humain, ni un des siens elle les reconnaissaient trop bien. Elle ne supporte pas ce genre de situation, rien autour d'elle ne pouvait émaner cette odeur.
Elle essaya de se reconcentrer mais rien ni fait, son esprit était trop occupé à analyser cette odeur dérangeante.

- Mais d'où vienne ces odeurs?

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Lorsque la sonnerie signalant la fin du cours de droit retentit, Jay sortit de sa rêverie et remarqua la classe se vider à la vitesse d'un TGV. Il n'avait jamais compris pourquoi tout ces gens hurlant qu'ils détestaient les cours, s'empressaient toujours de sortir de la classe pour s'en rendre à un autre. Lui, de toute façon, son heure prochaine, il allait la passer dans le parc de l'école, assis contre un arbre à écouter de la musique et à se moquer intérieurement de toutes les personnes passant devant lui, sachant qu'aucune d'elles n'étaient au courant de ses capacités autant physiques qu'intellectuelles.

Il prit tranquillement ses livres et son sac et sortit de la classe. Les gens dans les couloirs formaient de petits groupes stéréotypés qui lui laissa échapper, contre sa volonté, un petit rire. Il traversa le couloir se rendant discrètement vers son casier. La sonnerie retentit à nouveau. Les élèves commencèrent à se disperser pour rentrer chacun dans une classe.

Il sortit son Ipod de son sac et enfuit les écouteurs dans ses oreilles. Il se laissa porter quelques secondes par la musique et décida ensuite de refermer son casier et de marcher dans le long couloir désert. Il passa devant plusieurs portes et s'arrêta devant celle qu'il souhaitait. Les toilettes. Il y entra naturellement, jetant de temps à autre un coup d'œil derrière lui. Arrivé dans la pièce, il prit bien soin de regarder plusieurs fois si personne n'y étaient. Mais ça paraissait vide...

Il se regarda dans le miroir quelques secondes puis ferma les yeux, vidant son esprit de toutes les penses parasites qui y habitaient. Il aurait tellement voulu entendre son cœur battre dans ce silence religieux... Une dernière fois... Mais rien ne vint, évidemment. Il s'appuya sur l'évier en face de lui et le serra de sa main droite. Il ne devait penser à rien. Son esprit devait devenir le néant. Quand il rouvrit les yeux, il savait que maintenant, plus personne ne le verrait. Qu'il pourrait sortir d'ici s'en prendre la peine d'ouvrir la porte... Il passa justement à travers celle-ci et vogua dans le couloir.

Alors qu'il passait devant la salle du cours de psycho, le prof qu'il avait eu l'année passée en sortit. Il fit un mouvement de recul, sachant qu'il n'avait rien à faire ici à cette heure. Mais le prof passa à côté de lui sans lever la tête en marmonnant des paroles aux quelles Jay tenta de faire attention.

J'en ai encore pour une heure avec elle !

Le fantôme fronça les sourcils et tourna alors son regard vers la porte. Il traversa celle-ci et remarqua immédiatement la jeune fille assise dans le fond de la classe griffonnant sur une feuille de papier. Il s'en approcha et se pencha au dessus d'elle pour regarder ce qu'elle faisait.

- Mais d'où viennent ces odeurs?

Jay recula rapidement. Elle avait l'air d'avoir remarquer une présence. Pourtant, un fantôme n'a pas d'odeur... Ou alors c'est vraiment un crade... Il regarda autour de lui, mais il n'y avait vraiment personne d'autre. Il se mit en face de la jeune fille et remarqua ses yeux légèrement rouges. C'était la première fois qu'il voyait des tintes pareilles dans le regard de quelqu'un...

*De vos canalisations.*

Pensa-t-il un grand sourire sur les lèvres. Il s'assit sur le bureau à côté d'elle et se pencha à nouveau sur la feuille d'interro. La porte de la classe s'ouvrit à nouveau et le professeur de tout à l'heure y entra, une tasse de café fumant en main. Il regarda la jeune fille à côté de Jay et soupira avant de s'assoir derrière son bureau.

Jay passa sa main dans ses cheveux puis se leva alors pour sortir de la classe. Il aurait bien voulu aider cette mystérieuse étudiante, les réponses aux questions étaient vraiment simples... En jetant un coup d'œil vers la fenêtre Jay ne vit la chaise mise en travers de son chemin et tomba inévitablement dessus ce qui la fit reculer de quelques centimètres...

*Putain de merde Jay !!! Je suis con, là y'a plus de doute !!*

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Cléa ne supportait pas du tout cette situation, elle voulait toujours avoir le contrôle sur tout, être sûr d'elle...
Mais cette sensation de ne pas être seul tout en ne sachant pas qui était la personnes qui se permettait d'entré dans la pièce et de lui faire tournée la tête. Cette sensation de devenir folle la rendait nerveuse, ses mains tremblaient de plus belle formant des rides dans son écriture, qui était toujours très fine et droite.

Elle sortit de ses pensées lorsque la porte souvrit laissant entré son professeur qui tenait sa tasse de café bouillante comme si c'était la chose la plus importante à ses yeux. Cléa baissa les yeux lorsque celui-ci soupira, il savait très bien à quoi s'en tenir. Cléa lui avait déjà demandé pour pouvoir passer ses test en dehors des cours, seul, mais n'ayant pas d'excuses crédibles il avait refuser.

Elle allait recommencer à écrire quand l'odeur s'intensifia, elle prit le temps de l'analyser encore une fois, mis à par qu'elle ne savait toujours pas lui mettre un nom elle n'avait rien de dérangeant. D'habitude un parfum aussi subtile soit il la dérangeait. Mais là il la transportait presque, elle ferma les yeux un instant inspirant le plus d'air possible. Mais ce délicieux parfum s'évapora peu à peu, Cléa ouvrit les yeux rapidement et chercha encore la source de se dérangement, mais rien toujours rien.
Un toussotement venant du bureau en face d'elle la fit revenir en classe, elle repartit dans ses explication psychologique comme elle aimait en en faire. La deuxième question achevé elle se tourna vers le professeur qui avait le nez plongé dans son journal.

- Vous savez vous pouvez partir, je mettrai ma copie dans votre casier, comme d'habitude.

Monsieur Freud était un homme d'une cinquantaine d'années, Freud? Nom prédestiné à la psychologie, il était d'ailleurs l'objet de bien de railleries durant les cours. Cléa admirait avec quel simplicité il riait de lui même, elle avec son caractère agressif aurait bien vite fait de trouver son repas du soir.

Il ouvrit la bouche pour répondre mais un bruit sourd vint d'un chaise à quelques banc de Cléa qui venait de bouger sans aucune aide. Monsieur Freud regarda Cléa d'un air soupçonneux mais fit disparaitre cette éventualité de son esprit, les jeunes filles ne savait pas faire bouger des objets à distance, il pensait extrêmement fort, la jeune fille au dessus de sa feuille n'avait aucun malaise à lire en lui.

- Euh Bon ... Je crois que je vais vous laissez, ne partez pas avec vos copies, si vous le faite je le saurai.

Cléa fit un mouvement de tête positif, la pensée de se retrouver seul la rassurait, mais justement elle n'était pas seul. Le parfum enivrant était toujours là, et bizarrement plus elle le sentait moins il la dérangeait.
Elle hésita un instant puis se leva et alla pousser la chaise qui avait miraculeusement bougé. Elle fit quelques pas autours scrutant le moindre centimètre de la classe, mais elle ne vit rien. L'odeur s'approchât, elle s'immobilisa fermant les yeux.

- Que faire?

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Jay se maudissait intérieurement. Il savait qu'il ne lui était pas permis de faire bouger des objets comme ça. Eux ne sont pas invisible, merde. Il s'assit en tailleur sur un banc, comme pour marquer une pause dans son énervement. Il devait rester discret. Quoiqu'il arrive... Et ça, ça n'était pas son fort.

Même si cela faisait plus d'un an qu'il était... mort, Jay avait encore du mal à se maîtriser. Rêveur dans l'âme, il se prenait souvent, soit un mur, un poteau dans la rue, ou une chaise dans une classe de psychologie. Heureusement pour lui, le professeur n'y fit pas attention et la jeune fille à quelques rangées de lui, non plus.

- Vous savez vous pouvez partir, je mettrai ma copie dans votre casier, comme d'habitude.

Jay releva la tête. Quel élève laisse ses copies dans le casier d'un prof ? Surtout une interro. Il passa sa main sur son menton en attendant la suite des évènements. C'est sur, si le prof partait, la jeune fille tricherait. En tout cas, c'est ce que Jay pensa.

Il se leva d'un bond comprenant qu'il n'avait plus rien à faire ici, et qu'il irait bien se mettre à l'avance sur son cours d'anatomie du cerveau.

- Euh Bon ... Je crois que je vais vous laissez, ne partez pas avec vos copies, si vous le faite je le saurai.

Jay tourna la tête vers Freud et soupira discrètement. L'école, ce n'est plus ce que c'était. Il haussa les épaules et laissa passer le professeur qui sortit de la classe. Il tourna une dernière fois la tête vers la jeune fille. Elle s'était levée et se trouvait maintenant à côté de la chaise que Jay avait malencontreusement bousculé tout à l'heure. Il la regarda faire. Ses gestes étaient lents, comme sur leurs gardes. Son regard était fuyant. Elle cherchait quelque chose.

Jay s'approcha d'elle. Elle respirait l'odeur de l'air comme si c'était une drogue. Jay savait qu'il n'avait rien à craindre : Les humains ne peuvent déceler les fantômes. Sauf si ceux-ci leurs fonds des signes apparents.

- Que faire?

Jay passa à côté d'elle sans la quitter du regard. Elle était différente des autres, ça se voyait. Il alla s'assoir dans le fond de la classe, loin de la chaise sur laquelle la jeune fille était assise il y a plusieurs minutes et ferma les yeux. Faisant à nouveau le vide dans son esprit, il pensa à son apparence humaine. Celle que les gens peuvent voir, toucher et sentir. Quand il rouvrit les yeux, il savait que maintenant, elle pourrait le voir.

- Utilisez Destop entretient canalisation, dit-il en se mettant à rire.

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Que faire? en effet, faire disparaitre cette odeur aurait été une bonne idée, mais ne sachant pas de qui ni de quoi elle venait cela était impossible. Cléa était totalement enivré par ce parfum, elle ferma les yeux les paupières tremblantes, elle respira cette air qui lui semblait soudain indispensable. Elle ouvrit les yeux et marcha rapidement vers sa chaise, elle attrapa son bic et fini ses questions qui lui semblèrent enfantine. Comme quoi elle savait faire abstraction des choses qui embrumaient son esprit, fallait il seulement le vouloir.

Si il y avait bien une chose que Cléa Winch ne supportait pas, c'était bien d'avoir la sensation d'être sous l'emprise de quelques chose ou de quelqu'un. Elle dépensait une immense énergie à faire disparaitre cette odeur de son esprit.

* Va t'en *

Elle pris ses affaires et les rangeas dans son sac, elle agissait lentement comme si chacun de ses gestes allaient être les derniers, même si elle le savait très bien, quand on est déjà mort chaque geste est le dernier.

- Utilisez Destop entretient canalisation

Cléa fut prise d'un éclat de rire qui alla s'entremêler avec celui qui venait dans dos. Elle s'arrêta comme pétrifié sur sa chaise les yeux grand ouverts et la bouche entrouverte. Ce n'était pas possible elle était seul, la porte était en face d'elle et rien n'avait bougé autour d'elle. Elle éprouvait un sentiment étrange... Il avait disparu de son esprit depuis longtemps et d'ailleurs elle n'était plus certaine de qui il était. Ce n'était pas de la peur, juste de une légère angoisse entrelacer à sa curiosité maladive. Elle se leva et tourna lentement sur elle même, à la vue du jeune homme elle sourit, il n'avait pas l'air méchant mais que pouvait il être pour apparaitre comme ça.

Cléa avança lentement vers lui, sans essayer de l'effrayer il pouvait se rendre invisible il n'allait pas avoir peur d'elle. Elle avançait toujours vers lui mais son sourire avait disparus. C'était étrange... elle n'entendait pas son cœur, elle passa rapidement ses yeux sur sa peau elle était pale et n'avait aucune des traces bleuâtres habituelle qui ornait les corps des humains. Elle s'arrêta à un mètre du jeune inconnu et plongea dans son regard comme pour lire en lui,mais il n'avait aucune pensées, ou plutôt elle n'y avait pas accès.

- Qui étais tu?

Elle avait parlé au passé instinctivement rien en lui ne lui semblait vivant, elle eu soudain une idée et approcha doucement sa mains de son visage, le bout de ses doigts arrivèrent sur sa joue.
La jeune fille recula violemment sa main.

- Qu'es que tu es?

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Il regarda la jeune fille rigoler. Il s'attendait plus à un cri ou à un sursautement. Mais elle semblait, l'espace de quelques secondes, tout à fait à l'aise. Il mêla son rire à celui de la jeune fille qui s'arrêta soudainement. Jay la regarda se retourner lentement, comme pour être sure qu'elle n'avait pas rêvé, et que quelqu'un avait bien pris la parole derrière elle.

Son regard était étrange. L'étudiant n'arrivait pas à décerner le sentiment qu'elle devait ressentir à cet instant. Il avait soudainement l'impression d'être devenu une bête de foire. Elle le regardait comme jamais on ne l'avait fait. Il se sentit soudainement mal à l'aise. Il savait qu'il n'aurait pas dû apparaître aussi facilement et qu'elle se poserait un tas de questions à son sujet...

- Qui étais tu?

Jay ouvrit la bouche mais rien n'en sortit. Son regard se remplit de point d'interrogation. "Etais" . Ce mot résonnait dans son esprit en allant se cogner violement contre la paroie de ses pensées. C'était la première fois qu'on lui demandait ça, pourtant il était souvent apparu par hasard dans une classe ou autre. Lorsqu'il arrivait, par mégarde, en retard à un cours, il lui suffisait de se placer dans le fond de la classe, de reprendre une apparence visible et dire qu'il avait toujours été là à ceux qui se posent des questions. Mais jamais, on ne lui avait demandé ce qu'il "avait été" !

La jeune fille posa sa main sur la joue de Jay qui eu un mouvement de recul. Qu'est-ce qui lui prenait ? Il la regarda surpris et se leva sans quitter le regard de l'élève de Freud.

- Qu'es que tu es?

Jay se mit à rire pour masquer son mal-être. Il tenta l'esquive et passa à côté de la fille dont il ignorait toujours le prénom, mais qui semblait en savoir plus que les autres....

- Elles sont bizarres tes questions, dit-il en prenant l'air d'un garçon...vivant.

Il passa à côté du bureau où reposait la feuille d'interro. Il la prit et regarda. "Cléa Winch" . Jamais il n'avait entendu ce prénom. Il regarda les réponses qu'elle avait mis. Elle semblait douée. Ses analyses étaient très bien établies. Sauf une où Jay s'arrêta...

- Tu devrais développer cette réponse là, Cléa. dit-il en releva la tête vers elle. Tu devrais écrire que l'attachement que l'on a pour une personne peut provoquer des disputes et que c'est à partir de là qu'arrive, souvent les problèmes...

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- Elles sont bizarres tes questions

Cléa le fixait, elle ne voulait pas qu'il se volatilise sans lui avoir dit ... sans lui avoir expliquer ce qu'il était, en fait elle n'arrivait pas à détacher ses yeux de lui, et puis rien dans cette pièce ne l'intéressait autant.
Elle se posa sur le banc où était le jeune homme invisible en inspectant le moindre de ses gestes.

- C'est plutôt toi qui es bizarre...

Elle éclata de rire suite à ce qu'elle venait de dire, elle se permettait de dire à quelqu'un qu'il était bizarre alors qu'elle devait être la fille la plus bizarre du bâtiment. Elle le laissa lire sa feuille, ce qu'elle n'aurait autorisé à personne d'autre mais qu'aurait elle pu faire, foncer dessus et lui arracher sa feuille. Il serait sans doute partis et elle voulait qu'il reste, elle ne savait pas pourquoi mais c'était comme ça.

- Tu devrais développer cette réponse là, Cléa. Tu devrais écrire que l'attachement que l'on a pour une personne peut provoquer des disputes et que c'est à partir de là qu'arrive, souvent les problèmes...

Son visage pris un air de surprise, elle n'avait pas l'habitude que quelqu'un prononce son prénom aussi calmement presque ... gentillement. Elle marcha vers lui rapidement et lui pris sa feuille des mains en essayant de lire dans ses yeux mais ils restaient désespérément muet, elle avait pris l'habitude de surprendre les gens en leur offrant leur prénom d'une voix calme comme si elle les avaient toujours connus.

- Comment t'appel tu?

Elle quitta ses yeux et se concentra sur sa feuille, et sur la questions dont il lui avait parlé. Elle relus sa réponse presque religieusement, une expression de réflexion apparu dans ses yeux, puis sans un mot elle sortit son bic et changea sa phrase ajoutant l'idée qu'il venait de lui donner.

- Merci, tu es en psycho?

Cléa ne le regardait plus, elle restait fixé sur sa feuille. Si son regard aurait croisé le sien elle savait qu'une question surgirait de ses lèvres.

- Alors tu veux bien répondre à mes questions aussi bizarres soit elle?

Elle lui sourit sans le regarder et posa ses feuilles sur son banc, avant de s'asseoir sur celui-ci face au jeune homme, les yeux sur ses pieds. Elle ne perdait jamais pieds, si elle voulait quelques chose elle l'obtenait mais avec lui ça semblait mal partit son esprit était aussi fermé que le cœur de Cléa.

- Tu as quel âge?

Elle savait qu'il n'était pas des siens, elle l'aurait reconnus. Mais elle voulait savoir de manière direct ou indirect.

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Alors que Jay continuait de regarder les réponses que la jeune fille avait écrites auparavant sur sa feuille d'interro, celle-ci lui échappa des mains pour se retrouver dans celles de sa propriétaire. Elle avait une façon tellement étrange de regarder les autres. Jay aurait presque dit qu'elle voulait lire dans ses pensées, franchir la barrière de son esprit.

- Comment t'appel tu?

Il s'assit sur le bureau à côté de la feuille de réponse qu'elle s'emprassa de compléter avec les indiquations qu'il venait de lui prodiguer.

- Je m'appels Jay.

Il tenta de croiser à nouveau le regard de la jeune étudiante, mais c'était devenu presque impossible. Elle le fuyait et lui ne savait pas pourquoi. Pourtant, il y a quelques minutes de ça, la teinte rougeâtre qu'il avait vue dans les pupilles de Cléa lui avait bien plus.

- Merci, tu es en psycho?

Il hocha la tête de haut en bas et prit la position du tailleur sur le banc. Il se mit à jouer tranquillement avec le bic dont la jeune fille venait de se servir quand celle-ci l'interrompit.

- Alors tu veux bien répondre à mes questions aussi bizarres soit elle?

Il rigola sans prendre la peine de tourner la tête. De toute façon, elle ne semblait pas très communicative du regard; alors autant utiliser d'autres donts que la nature leur avait offerts.

- Je t'écoute, dit-il en souriant, le regard sur ses chaussures.

Il déposa le bic à côté de lui et s'appuya à l'aide de ses mains posées derrière lui.

- Tu as quel âge?
- 17 ans, répondit-il du tac au tac.

Il prit alors la peine de la regarder. Il se frotta délicatement l'oeil faisant bien attention de ne pas faire tomber sa lentille lui donnant des yeux d'un vert commun. Depuis qu'il avait prit conscience que sa vie serait différente, ses yeux avaient pris une couleur grise qu'il ne connaissait pas. Un gris pâle, un gris mort. Un gris reflettant son âme.

- Et toi ? demanda-t-il avec un petit aire je m'en foutiste qui lui collait involontairement à la peau.

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- 17 ans

Elle se tourna et arriva dans la même position que le dit Jay, son esprit tournait à une vitesse rare, elle en oublia presque sa faim tous ses sens essayaient de comprendre, cherchaient, émètaient des hypothèses sur ce que ce jeune homme, qui lui était totalement inconnu quelques minutes auparavant, pouvait ou avait pu être.

- Et toi ?

Elle leva les yeux vers lui et leurs regards reprirent enfin contact. Ses yeux devaient sans doute témoigner de son état de questionnement, mais leur reflet rouge devaient être plus que présent, elle avait faim mais bizarrement pas de lui ou plus exactement, pas de son sang. Elle se mordit légèrement la lèvre inférieur et elle glissa ses yeux sur son visage, ses lèvres, elle s'arrêta un peu sur son cou pas une seul traces de morsures. L'hypothèse d'un des siens s'évanouis.

- 18.

Dit elle, le regard a présent sur le torse de Jay, elle le fixa, d'habitude lorsqu'elle fessait ça le cœur de son interlocuteur s'emballait, mais lui, depuis son entrée invisible dans la pièce son cœur semblait... arrêté.

*Impossible*

C'est elle qui ce dit ça alors que le sien n'est pas plus vivant, mais généralement chez les gens de son espèces elle avait accès à leur esprit, et même à leur pensées les plus sombre, mais lui rien. Elle n'entrait pas dans son esprit et son cœur lui restait muet.

Cléa remonta son regard dans ses yeux vert, elle remarqua ses lentilles de contact, quel regard pouvait bien camoufler ce vert? Elle hésita un moment puis s'avança lentement vers lui, en lui souriant pour ne pas l'effrayer. Une de ses paume alla se poser sur son cœur, et ... toujours rien.

- Depuis combien de temps ton cœur c'est il arrêté toi?

Lui dit elle sans le lâcher des yeux.

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La façon dont Cléa le dévisageait, mettait Jay extrêmement mal à l'aise. Il avait l'habitude que les gens ne le remarquent pas, le bouscule dans les couloirs, ne fassent pas attention à lui. Mais elle, elle semblait hypnotisée par son corps qui n'avait pourtant rien de bien extraordinaire.

Le regard de la jeune fille voguait sur son visage, son cou, son torse. Jay pensa qu'elle cherchait quelque chose. Mais quoi? Il n'avait rien d'exeptionnel. A part le fait qu'il fait partie d'un monde, où il n'est pas forcément le bienvenu.

- 18.

Il lui sourit puis hôcha la tête. Elle ne paraissait pas 18 ans. Pour ne pas la vexer, il omit de lui dévulger cette pensée qui traversa son esprit et en resortit aussi tôt.

Cléa semblait réfléchir et même un peu s'énerver. Des questions envahirent les pensées de Jay. Qu'est-ce qu'elle voulait ? Il avait envie de lui demander, mais les réponses aux questions étranges que les gens se posent lui faisaient peur... Et si elle était comme lui ...

Il ferma les yeux quelques secondes puis les rouvrit. Non, ça ne pouvait pas être ça. Mais à vrai dire, il n'avait jamais croisé d'autres fantômes. Il savait pourtant qu'il était loin d'être le seul à ne pas avoir un coeur qui fonctionne et à ne pas avoir de sang dévalant la pente de ses veines.

Il croisa à nouveau le regard de Cléa dans un silence qui devenait gênant. Il aurait voulu parler, de n'importe quoi, juste pour se sentir un peu plus à l'aise. Il aurait pû sortir de la pièce, certes, mais une choses au fond de lui, un sentiment inconnu qui semblait enfui au plus profond de lui même, lui soufflait gentiment dans l'oreille, qu'il devait rester là, sur ce banc, avec une charmante demoiselle, bien qu'un peu efrayante par ses gestes et ses regards.

Perdu dans ses pensées, il n'en sortit que quand Cléa déposa délicatement sa main froide sur l'endroit où tout être humain possédait un coeur. Il fit un mouvement de recule mais c'était apparemment trop tard...

- Depuis combien de temps ton cœur c'est il arrêté toi?

Il ouvrit bêtement la bouche puis la referma. Elle savait. Juste en lui frôlant le torse, elle savait que son coeur s'était arrêté. Jay tenta de sourire, pour faire comme si elle venait de lui poser la question la plus idiote de tout les temps, mais son sourire avait un arrière goût de fausseté impressionnante.

- Pardon ? demanda-t-il en rigolant. Mon coeur va très bien.

Il éclata de rire alors qu'au fond une sorte de peur qu'il ne ressentit que pour la première fois dans sa vie, pris possession de son corps. Il sourit à la jeune femme et se leva.

- T'es quelqu'un d'étrange, tu sais...

Il s'approcha d'elle et encra ses yeux dans les siens. Cette couleur rouge l'envoutait à nouveau... Il ne la quitta pas et posa sa main sur celle de la jeune fille. Elle était froide. Glaciale même. Il l'enleva brusquement puis fit quelques pas en arrière.

- T'as toujours aussi froid ? Et... J'aime bien tes lentilles. dit-il en passant sa main dans ses cheveux.

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Cléa ne quittait plus ses yeux, ce jeune homme pourtant inconnu la fascinait, un peu trop même... Les questions qu'il fessaient naitre en elle finissaient par lui plaire, elle ne s'était plus intéressé à quelques comme ça depuis longtemps. Les personnes qu'elle rencontrent d'habitude, un seul coup d'œil dans leur yeux et elle devine leur pensées les plus obscures. mais avec Jay, son esprit lui restait fermé, son regard ne laissait rien transparaitre. Il semblait garder un secret trop lourd à porter comme lui, si c'était le cas, il avait au moins une chose en commun.

Elle le regarda essayer de sourire sans aucune expressions sur son propre visage.

- Pardon ? Mon cœur va très bien.

Cléa souris et le regarda rigoler avec une sorte de retenue qui ne semblait pas sincère. Avait elle percer une partie de son mystère? Qui pouvait il être? Ses yeux et son odeur la rendait l'hypnotisait totalement...

- T'es quelqu'un d'étrange, tu sais...

Cléa brisa le calme de la pièce d'un éclat de rire franc et vrai. Elle lui lança un regard souriant, comme pour lui demander si il plaisantait. Elle repris son silence habituelle en gardant un large sourire sur ses lèvres.

- Moi étrange? Qui était invisible tout à l'heure?

Elle glissa sur le banc et posa ses pieds à terre gardant ses mains et le reste de son corps reposer sur la table, leur regards ne se lâchaient plus. Jay s'approcha d'elle, elle ne bougeât pas, elle se laissa imprégné de la moindre secondes passé dans ses yeux et entouré de son odeur. Cléa sentit une main se poser sur la sienne, puis s'enlever tout aussi vite.

- T'as toujours aussi froid ? Et... J'aime bien tes lentilles.

Cléa portant son regard sur ses pieds, elle se leva avant de lui tourner le dos. Sa peau était glaciale elle le savait, pourquoi n'était elle plus sur ses gardes, elle se laissait trop aller. Si elle avait bien appris quelques chose durant ses années de solitudes, c'était qu'elle ne devait jamais perdre le contrôle, au risque de conséquence mortelles, les gens n'aimes pas la différence, encore moins lorsque cette différence peut décider de vous enlevé à jamais la vie.

- J'ai toujours froid, même en plein soleil, c'est comme ça... je ne porte ... non rien.

Des lentilles, elle n'en portaient jamais mais c'était sans doute sa plus fidèle excuse pour expliquer sont changement de regard. Elle lui tournait toujours le dos, si elle recroisait ses yeux elle ne savais pas ce qui pourrait encore arriver.

Soudain elle entendis des pas dans le couloir, une horrible odeur lui parvint, chaque humains ont une odeur similaire mais certaines sont presque irrespirable pour elle. Elle regarda au dessus de son épaule et aperçut Jay.

- Quelqu'un arrive...

Cléa ce retourna vers Jay le regard fuyant, ce n'était pas son prof, elle l'aurait reconnut. La porte s'ouvrit doucement, Cléa leva les yeux vers son énigme, le jeune homme.

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- Moi étrange? Qui était invisible tout à l'heure?

Le sourire encré sur les lèvres de Jay partit aussi vite qu'il n'était apparu. Il regarda Cléa et fronça les sourcils. Elle ne semblait pas très étonnée de ce qu'il appelait "Sa différence". Il la regarda et prit un air décontracté. Il avait appris à mentir. Sur un peu tout. Sa vie, son âge, son accident, la petite cicatrice qu'il portait dans le cou...

- Invisible ? Tu as beaucoup d'imagintation... C'est bien. dit-il d'un air convaincu.

Il savait qu'il ne devait pas rester ici. Si quelqu'un apprenait ce qu'il était vraiment, il deviendrait un phénomènre de foire. Une personne que toutes les autres veulent voir ou toucher, juste pour s'assurer qu'elles, elles sont bien normales... Mais au fond... Qu'est-ce que la normalité.

C'est sur cette question phylosophique que Cléa l'interrompit dans ses pensées. Les yeux de la jeune fille l'intriguaient au plus au point. Jamais il n'en avait vu de pareil, et pourtant ils avaient un air familier avec ceux qu'on voit dans les films. Les films fantastiques où les auteurs sont convaincus que tout ce qu'ils écrivent n'existent pas...

Avant sa "transoformation", Jay ne croyait pas aux fantômes. Maintenant il a apprit à ce découvrir, mais c'est bien la seule "créature" dignes d'un livre d'Oscar Wilde à laquelle il vouait, contre sa volonté, une existence. Si on peu appeler ça ainsi...

- J'ai toujours froid, même en plein soleil, c'est comme ça... je ne porte ... non rien.

Il ouvrit la bouche mais sâchant qu'une connerie du genre "Tu ne potes jamais de sous-vêtements ?" allait en sortir, il préféra la refermer sans rien divulger de son humour débile.

Cléa lui tourna soudainement le dos. Il savait pour lui qu'il était temps de partir. Les questions de la jeune femme commençaient peu à peu à devenir complexes et il n'était pas encore tout à fait près pour des explications sur la nature de son être. Il descendit du banc sur lequel il était assis depuis plusieurs minutes et se dirigea vers la porte de la classe, en prenant bien soin de ne pas tribucher, à nouveau, sur une chaise mal placée.

Il jeta un dernier regard dans la direction de Cléa qui , à voir sa tête semblait respirer l'air le plus nauséabond que le monde puisse produire.

- Quelqu'un arrive...
- Tu sais ça seulement en...

Se rendant compte qu'il y avait beaucoup de chance pour que se soit Freud qui rentre, Jay regarda autour de lui après une trappe souterraine, une faille dans le mur, ou encore un tunnel enfuit sous un banc.

* La télé... ca me monte à la tête.*

Il savait qu'il aurait pû disparaître, là tout de suite. Mais Cléa le fixait intensément. Elle voulait sûrement avoir raison, et ça il en était hors de question. Jay traversa la classe à une vitesse surprenante et alla se réfugier dans une armoir remplie de livres qui ne lui laissèrent que très peu de place. Avant de refemer la porte,il lança un regard défiant à l'étudiante puis referma la porte de sacachette.

Il entendit la porte s'ouvrir mais ne pû décéler les paroles de la voix graves qui s'offrait à lui. Il connaissait cette voix mais il n'aurtait pas sû mettre un prénom dessus. Il ferma les yeux quelques secondes et prit son apparence de fantôme qui pouvait être très pratique par moment. Il passa à travers la porte de l'armoir comme si c'était la chose la plus normale sur terre...

Il alla s'assoir sur un banc et regarda attentivement la scène qui s'offrait à lui. Ce n'est que quand il vit le garçon qui venait de rentrer dans la classe il y a quelques secondes de ça, s'approcher de l'armoir où il était sencé se trouver, qu'il remarqua la grossière erreur qu'il venait de commettre. Il passa au dessus des bancs et des chaises, mais c'était trop tard... Il venait d'ouvrir l'endroit où il était sencé se cacher.... Mais seuls des livres de psychologie y réposaient...

* Comment je vais faire pour lui expliquer ça... Moi maintenant. "Tu m'as pa vu ? Jétais entre "La psychanalyse à l'écoute de soi " et "Guérir de la nostalgie fusionnelle"... Tu es aveugles, Cléa vraiment ! " ... *

Il soupira et se laissa tomber sur le banc...

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- Tu sais ça seulement en...

Cléa fixait Jay,elle ne voulait pas qu'il se volatilise. Il entrait entrée dans sa vie et même sans s'en rendre compte il intriguait la jeune fille comme rarement quelqu'un l'avait fait, directement ou indirectement. Elle le suivit du regard il semblait chercher quelque chose, peut être voulait il se cacher mais c'était impossible il n'aurait jamais le temps de partir.

Elle savait se déplacer rapidement mais jamais elle n'avait vu quelqu'un le faire, en une poignées de secondes Jay se retrouva devant une armoire qui était à l'autre bout de la classe. Cléa le regarda entrer dans l'armoire, une pointe d'étonnement mais surtout une grande curiosité dans le regard.

Avait il à peine fermer l'armoire, que la porte s'ouvrit laissant entrée la personnes qui osait les déranger.
Cléa ne porta aucune attention à cette personne elle gardait ses yeux sur l'armoire. L'être non désiré toussota plusieurs fois obligeant Cléa à enfin porter son attention sur lui.

- Cléa c'est ça? Cléa Winch? euh ... j'ai oublié un livre ... dans ... cette armoire.

Cléa le dévisageait, elle l'avait déjà croisé dans les couloir, il avait tenté plusieurs fois quelques approches, ce jeune homme était attirant et il le savait. Presque toutes les filles lui couraient après, toutes sauf Cléa ce genre de garçons ne l'attirait déjà pas de son vivant ce n'était pas pour qu'elle se laisse faire maintenant. Elle le fixait en prenant un regard qui se voulait plus perçant qu'à l'habitude.

Depuis plusieurs jours Cléa avait faim, elle avait bien été chasser quelques heures en foret mais jamais un animal n'arrivait à étancher sa soif. le sang d'une personne qu'elle n'apprécie pas l'attire énormément, et d'ailleurs elle à extrêmement de mal à se contenir.

Lorsqu'elle le vit s'approcher de l'armoire où reposait Jay, Cléa fut prise d'une peur énorme, elle ne voulait pas qu'on le trouve cacher entre des livres, même si la personne qui l'aurait trouver avait le QI d'une oie ce n'était pas une bonne idée. Elle avança rapidement vers le jeune homme, mais elle n'eut le temps que d'arriver à quelques centimètre dans son dos qu'il avait déjà ouvert l'armoire. Elle ferma les yeux attendant une réaction, mais elle n'entendit rien. En ouvrant les yeux elle ne vit que des livres poser pèle mêle sur les planches qu'abritait cette prison de fer.

Sa peur se changeât, elle ne voulait pas qu'il parte comme ça, elle voulait des questions et des réponses. Elle fut rassurer quand elle sentit un parfum maintenant familier autour d'elle, oubliant l'intrus elle commença à marcher lentement en tournant autour des banc.

- Ne part pas ...

Le garçon prenant cette phrase pour lui s'approchât de Cléa ignorant que chacun de ses pas pouvaient être le derniers, il arriva dans son dos et posa une main sur l'épaule de la jeune fille.

- Dis tu es au courant pour ma fête? j'espère que tu viendras.

Cléa essayait de rester calme, ses"parents" lui avaient déjà parler: "pas de bêtises à l'école, tu dois toujours être certaine de pouvoir faire disparaitre les corps", ces paroles résonnèrent dans sa tête. Elle ne se sentait pas bien, elle perdait le contrôle et elle n'aimait pas ça. Elle entrouvrit sa mâchoire et sentit les pointes de ses canines toucher sa langue. Son regard tentait de se fixer sur quelques chose mais tout son corps ne souhaitait qu'une chose, sentir cette substance qui se trouvait dans son corps dévaler dans le sien.

Elle avança son épaule brusquement et elle lui fit face. Le bleu de ses yeux avaient presque laisser entièrement place à une couleur rougeâtre. Elle avait du mal à fermer ses lèvres qui tremblaient extrêmement fort.

Le garçon la regarda et elle vit dans ses yeux la peur qu'elle avait déjà vu de nombreuse fois dans d'autre regard les plus différents les uns des autres. Il se retourna et parti en courant, tout en elle voulait le poursuivre elle était programmer pour ça, mais pour une fois elle avait garder plus ou moins le contrôle sur ses actes, cet effort fut redoubler sa faim et elle s'effondrât sur une chaise qui avait eu la bonne idée de se trouver là.

Des larmes d'un rouge très claire franchir ses yeux et dévalèrent le long de ses joues, tellement claire qu'il faut être à quelques millimètres de son visage pour le voir.

Cléa releva la tête et chercha un geste, un signe, mais elle semblait être seul.

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Jay était toujours couché sur son banc se demandant comment il allait expliquer la chose à Cléa. Il pourrait sortir de la classe, préférer la fuite aux explications de son invisible vie. Mais la jeune fille qu’il venait de rencontrer ne semblait pas être comme les autres. Dans son regard, on pouvait presque y déceler sa croyance aux créatures fantastiques…

Il se releva et s’assit sur la chaise regardant le garçon qui était rentré dans la classe, enfuir sa tête dans l’armoire. Il admirait ce genre d’étudiant. Il était connu de tous, il semblait apprécié de tout le monde. Chaque personne dans cette école avait au moins, une fois dans sa vie estudiantine prononcé son nom.

Jay leva les yeux au ciel et les reposa ensuite sur Cléa. Elle tournait autour des bancs et Jay voyait bien qu’elle sentait une présence. Qu’elle sentait sa présence. Comment fait-elle ? C’est impossible.

-Ne part pas ...

Il fronça les sourcils ne sachant pas exactement à qui la phrase était dédiée. Il se leva et s’approcha d’elle. Il voulait comprendre. Pourquoi elle et pas une autre ? Il tourna plusieurs fois autour d’elle croisant, sans qu’elle ne le sache, son regard. Ses yeux semblaient encore plus rouges que tout à l’heure. Comme imbibé de sang…

- Dis tu es au courant pour ma fête? J’espère que tu viendras.

Une fête ? Le fantôme n’était même pas au courant. Peu importe. Se retrouver chez des gens friqués, qui ne connaissent ni le mot « problème » ni « sacrifice », n’était pas sa tasse de thé. Il préféra se concentrer à nouveau sur Cléa. Cet être tellement mystérieux et imprévisible l’envoutait peu à peu. Jamais il n’avait rencontré de pareille fille au court de sa vie. Elle avait l’air intelligente et pas seulement à l’école. L’idée même que quelqu’un puisse être invisible ferait, soit, fuir les gens, soit un sujet de moquerie idiot, tout simplement. Elle, elle avait pris le temps de s’intéresser à Jay. Elle lui avait posé des questions assez embarrassantes qu’il n’avait pas l’habitude d’entendre… Elle avait remarqué que son cœur ne fonctionnait plus simplement en lui effleurant le torse…

La jeune fille sembla soudainement mal à l’aise. Jay soupçonna la présence du garçon comme en étant la cause. Ce genre de mec n’attire rien de bon. Il regarda Cléa avec un petit sourire compatissant aux lèvres. Mais celui-ci ne fit pas long feu. Elle semblait devenue agressive. Ses dents avaient incroyablement poussés. Ou du moins ses canines. Ses lèvres tremblaient un peu et ses yeux étaient maintenant remplis d’un sang rouge éclatant. Jay fit quelques pas en arrière et alla se cogner contre le bureau du professeur.

Il ouvrit la bouche de stupeur. Il n’avait jamais vu ça auparavant et il savait que cette vision allait sûrement restée gravée à jamais dans sa mémoire.

Le garçon face à Cléa fit le même mouvement de recule que celui de Jay. Vu de face ça devait être quelque chose… Il finit par sortir de la classe en courant laissant Clé seule. Ou du moins laissant Cléa comme la seule personne visible dans ces quelques mètres carrés.

Quand la porte fut fermée, elle se laissa tomber sur une chaise et Jay cru décerner deux lignes coulant presque parallèlement sur la pente de ses joues. Quand celle-ci releva la tête, Jay comprit qu’ils avaient quelque chose en commun. Il ne savait pas encore dire quoi pour ce qui est de Cléa, mais il en était sur : La différence fait partie de leurs vies.

Il se à la hauteur de la jeune fille et pour la première fois depuis un an, il ne dut pas se concentrer pour reprendre une apparence normale. Sans un mot, il posa sa main sur celle de Cléa et lui sourit.

-Des larmes rouges… C’est original, dit-il en lui faisant un discret clin d’œil.

Il se releva alors et prit une chaise qu’il plaça en face de celle de l’élève de Freud.

- Depuis que j’ai 16 ans. Depuis que j’ai 16 ans, mon cœur ne bat plus.

Il baissa les yeux. Il avait dit ça de manière si inoffensive. C’était la première fois de sa vie qu’il se livrait ainsi à quelqu’un. Le fait que Cléa n’ait rien dit à l’autre idiot qui est rentré en classe lui avait suffit. Il sentait en elle une sorte de confiance. Après tout, ils portaient chacun un secret… Bien qu’il soit un peu différent…

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Cléa pleurait, ça ne lui arrivait pas souvent, même jamais. Mais aujourd'hui elle se sentait vulnérable, fragile... Mais qu'es qui lui arrivait? les quelques personnes comme elle qu'elle avait rencontré lui avait parler de la trop grande partie humaine qui subsistait en elle. Elle était encore jeune, malgré ses efforts pour être une tueuse sans peur et sans reproches, elle gardait une sensibilité énorme que personne ne pouvait comprendre.
Elle sortit de ses pensées lorsqu'elle sentit une main se poser sur la sienne.

-Des larmes rouges… C’est original

Elle regarda ce garçon, encore inconnu et si mystérieux, mais il lui semblait pourtant très proche. Comme si quelques choses les liaient, aussi différents soi il l'un et l'autre. Un léger sourire vint dévier ses larmes qui finirent leur courses aux coin de ses lèvres.

- Tu n'es pas comme les autres Jay, même si je ne sais pas lire en toi tu n'as rien de comparable avec ce mec qui vient de sortir, crois moi il ne pensait pas qu'à passer une bonne soirée en ma compagnie si tu vois ce que je veux dire.

Cléa essuyât rapidement ses larmes d'un mouvement volatile de la main. Elle plongeât son regard dans les yeux vert de Jay en gardant un large sourire sur son visage.

- Depuis que j’ai 16 ans. Depuis que j’ai 16 ans, mon cœur ne bat plus.

Ce qu'il avait vu lorsqu'elle tentait de ne pas mettre un terme aux jours du garçons qui lui avaient dérangée, aurait pu l'effrayer, mais il ne semblait pas avoir peur d'elle, ce qui la rassura. Elle ne voulait pas qu'il la juge sans la connaitre, certes elle ne portait pas vraiment les êtres humains dans sont cœur, aussi froid soi t'il, mais au fond d'elle très bien camoufler sous ses airs de fille solitaire, se trouvais une fille qui voulait être accepté, et surtout pas jugé. Mais comment voulez vous ne pas être juger quand votre survie dépens de l'entrée sous terre des gens.

Il lui avait répondus, cette réponse ne semblait pas lui avoir arraché une partie de son âme. Une envie soudaine de lui poser des tonnes de questions lui traversa l'esprit, mais ne sachant pas ce qu'il pensait elle ne voulait pas prendre le risque de le faire partir.

Elle se leva et alla chercher ses affaires, sa feuille de test en main elle s'approcha du jeune homme ayant le pouvoir de disparaitre.

- Je dois aller mettre ça dans le casier du prof, tu m'accompagnes?

Cléa espérait qu'il l'accompagne, en sa présence elle se sentait bien, c'était tellement rare chez elle ce sentiment de bien être. Elle ouvrit la porte et sortit dans le couloir désert. La salle des professeurs n'était pas très loin, mais Cléa marchait lentement, comme si elle ne voulait pas qu'on l'entende.

- Tu as 16 ans depuis combien de temps? Enfin tu veux peut être pas en parler...

Elle baissa les yeux suivant les carrelages qui défilaient sous ses pieds.

- Qui es tu?

Question un peu bizarre, mais c'était la seul qui lui venait à l'esprit depuis qu'elle le connaissait.

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- Tu n'es pas comme les autres Jay, même si je ne sais pas lire en toi tu n'as rien de comparable avec ce mec qui vient de sortir, crois moi il ne pensait pas qu'à passer une bonne soirée en ma compagnie si tu vois ce que je veux dire.

Jay fronça les sourcils. Ce n'est qu'après quelques secondes, que la pièce tomba. Et au fond, ça ne l'étonnait pas. Ce garçon, aussi dégueulasse soit-il, ne venait de faire que confirmer sa réputation de coureur de jupons, voir de pantalons qu'en l'envie lui en prennait.

Il regarda Cléa sans n'oser rien dire, ni faire. Il n'avait pas l'habitude de voir une femme pleurer. La seule était sa mère. Dans ce cas là, des gestes et des mots qu'il avait tellement l'habitde de faire, revenaient presque machinalement : la prendre dans ses bras, la rassurer en essayant de mettre tellement de vérité dans ses dires, la laisser pleurer sur son épaule jusqu'à ce qu'elle s'endorme...

Mais avec une fille que l'on ne connait que depuis quelques minutes, tout est différent. Il la regarda fixement puis déglutit. Cléa ne l'effrayait pas. Au contraire. Elle avait l'air tout aussi différente que lui. Il vit dans le regard de la jeune fille, des tas de questions sans réponses à son sujet. Mais il n'était pas encore prêt à lui montrer une envie de réponde. Se confier à quelqu'un, c'est tout nouveau pour lui. Même sa mère n''est pas au courant que son fils ne fait plus vraiment partie de ce qu'on appel la race humaine. Il en est plus qu'un représentant mort qui se fait passer pour quelqu'un dont le coeur à garder toute son authenticité.

Cléa se leva soudainement et Jay s'écrata un peu pour la laisser passer. Il la regarda prendre sa feuille et revenir vers lui...

- Je dois aller mettre ça dans le casier du prof, tu m'accompagnes?

Il baissa les yeux vers la montre qui ornait son poignet. Il ne lui restait plus que quelques minutes avant son prochain cours...

- D'accord. Je te suis...

Il prit son sac qui traînait à côté du banc sur lequel il était resté assis plusieurs minites à regarder Cléa répondre à ses questions de psychologie.

Ils sortirent tout les deux de la classe. Les couloirs étaient toujours aussi déserts. A croire que les gens de cetté école sont tellement studieux que l'idée même d'aller faire un tour durant leur pause ou autre les effrayent.

Jay marcha la tête baissée à côté de Cléa, sentant de temps à autre si l'ipod qui reposait dans sa poche n'en était pas tombé. Tournant de temps en temps la tête vers une des fenêtre du couloir, il aperçu le garçon de tout à l'heure entournée de jeunes filles plus charmantes les unes que les autres. Jay jeta un coup d'oeil vers Cléa. Elle ne semblait pas l'avoir vu... heureusement...

- Tu as 16 ans depuis combien de temps? Enfin tu veux peut être pas en parler...
- J'en ai 17.

Ce contenta-t-il de dire. Il préférait faire comme s' il grandissait de jour en jour comme toute personne de cet établissement. Pour le moment, la différence ne se voyait pas. Il avait l'air plus vieux qu'un jeune garçon de 16 ans... C'est pour plus tard que cette différence physique poserait sûrement des problèmes...

- Qui es tu?

Jay sentit alors qu'il ne fallait plus tarder. Les questions de Cléa commençaient de plus en plus à le gêner. Il regarda le sol défiler sous ses pas, sans prêter attention à le jeune fille à côté de lui.

- Jay. C'est la deuxième fois que je te le dis... dit-il en acceptant de sourire... un peu....

Ils arrivèrent tout les deux en face de la salle des professeurs. Jay préféra rester dehors. Il y avait un devoir en math qu'il avaut oublié de rendre aujourd'hui, il n'était pas question que ce con de prof le lui rappel. Il posa son sac à terre et attendit tout de même Cléa. Il aurait pû partir, ce diriger lentement vers la classe où se donnait son prochain cours, mais une parloe que Cléa lui avait dit il y a quelques minutes de ça refit surface dans sa tête.

Quand il la vit sortir, celle-ci ne pû s'empêcher de traverser la barrière de ses lèvres...

- Tu ne sais pas lire ne moi ? Qu'est-ce que ça veut dire ?

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- J'en ai 17.

Une foules d'autres questions se bousculèrent dans la tête de Cléa, 17 ans, même son physique était en accord avec ce qu'il disait. Cléa continua sa marche toujours d'une lenteur extrême, elle profitait du moindre instant dans se couloir désert avec ce garçon qui lui paraissait être une véritable énigme. D'habitude elle ne s'intéressait à personne, sauf si cette personne était susceptible de devenir par pure coïncidence son déjeuner, dans ces cas là cette personne devenait la plus importante du monde pour elle, son charme n'avait jamais beaucoup de mal à opérer, que ce soi auprès de la gente masculine comme féminine, et une fois son désir transformer en plaisir et cet ex-être humain étant vidé de se dont pourquoi elle lui portait autant d'intérêt, Cléa partait et revenait à ses occupations tranquillement.

Mais avec Jay elle n'avait pas envie de lui enlever la vie, une vie qui semblait déjà très peu présente en lui, il semblait complètement dépourvus de cette substance qui était indispensable à la vie des humains comme à celle de Cléa, sous différentes forme évidement. mais aussi son cœur était arrêter et ça Cléa en était certaine.

- Jay. C'est la deuxième fois que je te le dis...

Cléa s'immobilisa devant la salle des professeurs. Elle souris au jeune homme, même si cette réponse était loin de la satisfaire, elle ne voulait pas qu'il se volatilise sous ses questions trop pressantes. Elle pénétra dans la salle espérant qu'elle soi vide, seul un vieux professeur de math barbu qui était trop absorbé par: comment pétrifier ses élèves en leur donnant une nouvelle interrogation surprise aux questions dont lui seul avait le secret et qui avaient l'art de mettre mal à l'aise ses étudiants. Elle trouva rapidement la casier de Freud, d'ailleurs elle le connaissait très bien elle aurait presque pu le trouver les yeux fermé, sa feuille poser sur une pile d'autre morceaux de papiers un rien bancale elle ferma la porte en fer et alla doucement vers le couloir espérant vraiment que ce garçon énigmatique était rester là, même si le sourire qui avait pris place sur son visage témoignait de sa présence derrière la porte.

- Tu ne sais pas lire en moi ? Qu'est-ce que ça veut dire ?

Cléa ouvrit la bouche puis la referma doucement plongeant un regard déconcerté dans celui du jeune homme.
En avait elle trop dit? Cette question vint marteler son esprit à une vitesse rare. Elle ne parlait jamais d'elle et c'était quelques mots mal placé dans une phrase qui en avait dit plus long sur elle que de long discours.
Elle fixait toujours intensément le jeune garçon, mais elle du se faire à l'idée que ses pensées lui resteraient à jamais fermé, pour une raison inconnue et lointaine.

Elle jeta un rapide regard dans le couloir qui était toujours désert, elle ne devait pas avoir de cours après à moins d'une déficience de son excellente mémoire. Elle irait voguer dans le parc certainement, écouteurs aux oreilles et plus dans la tête que cette mélodie qui entrainera ses pas vers un lieux encore indéterminée, mais peut le moment ses pensées étaient concentrées sur cette énigme qui avait la forme d'un charment jeune homme.

- Si on allait autre part parce que là on est trop proche des prof.

Cléa tourna et se retrouva à coter de Jay, les yeux baissé la question qu'il avait articuler quelques minutes auparavant refit irruption dans l'esprit de Cléa. Elle le regarda de biais et retraça la moindre ligne de son visage de ses yeux.

- Écoute tu peux être invisible, et n'essaye pas de me mentir je t'ai vu, et moi ... Je peux accéder suivant certaines mesures aux pensées des gens. mais avec toi ce n'ai pas pareil je ne perçois rien... Pour cette raison je ne parait jamais curieuse mais avec c'est différent... J'aimerais vraiment savoir...

Elle s'arrêta comme à bout de souffle, la peur qu'il ne s'en aille était trop présente pour que toute les questions qui envahissaient son esprit ne puissent en sortir. Jamais elle n'avais parler d'un de ses "don" avec autant de sincérité, d'habitude elle passait par plein de détour pour faire comprendre ce qu'elle voulait, mais à se moment précis la simplicité avait presque un gouts de normalité chez elle.

- Tu ne parle jamais de toi... Tu ne répond jamais aux questions ... Du moins tu les détournent.

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